Reporter : une profession mortelle
Plus de 100 journalistes et personnels des médias sont morts victimes de violences en 2011, a rapporté la Fédération internationale des journalistes (FIJ), qui a exhorté le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon à agir pour protéger la profession.
Avec chacun onze tués, le Pakistan, l'Irak et le Mexique ont été les pays les plus meurtriers au monde pour les journalistes cette année.
Au total, 106 journalistes et personnels des médias ont été tués en 2011, contre 94 en 2010. A ces 106 s'ajoutent 20 journalistes tués décédés dans des accidents ou des catastrophes naturelles, précise la FIJ, dont le siège se trouve à Bruxelles.
« Dans une situation où les gouvernements sont dans le déni ou indifférents face à qui est devenu une habitude de prendre pour cible des journalistes, il vous revient et il revient à l'Onu de leur rappeler leur responsabilité de protéger les journalistes », écrit le président de la FIJ Jim Boumelha, dans une lettre envoyée à Ban Ki-moon.
La Fédération internationale des journalistes représente plus de 600 000 journalistes dans 131 pays.
Selon le bilan annuel de Reporters sans frontières publié mi-décembre, 66 journalistes ont été tués et un millier arrêtés dans le monde en 2011, une année marquée par le "printemps arabe" et les contestations liées à la crise.
Avec Reuters